PRÉSENTATION

Je suis candidat « sans étiquette » aux élections municipales des 15 et 22 mars 2026 pour succéder à Pascal Bugis à la mairie de Castres. Au cœur de mon engagement, il y a une valeur essentielle : la bienveillance. Je ne veux pas mener un combat contre les autres candidats, mais défendre des idées, un programme et des personnalités. Ma priorité est claire : qu’à la fin de mon mandat, les Castrais se sentent un peu mieux dans leur vie qu’au début.

Je suis né le 17 janvier 1969 à Castres. Marié et père de quatre enfants, je suis profondément attaché à ma ville. Issu d’une famille de commerçants, j’ai représenté la cinquième génération de bijoutiers place Jean-Jaurès. Par la suite, j’ai voulu réaliser un rêve personnel : ouvrir mon propre restaurant, Le Cercle 81, rue Émile-Zola. Puis, grâce à ma formation en droit, j’ai choisi une nouvelle voie professionnelle et je suis devenu clerc de notaire.

Mon engagement municipal a débuté en 2001 aux côtés de Pascal Bugis. Depuis, j’ai eu l’honneur de gérer les finances de la ville de Castres et d’être vice-président de la Communauté d’Agglomération Castres-Mazamet, où je me suis impliqué dans les domaines de l’habitat et des finances.

Je suis aussi un passionné de sport : l’aviron et le crossfit occupent une place importante dans mon équilibre. Ces disciplines m’enseignent la rigueur, l’esprit d’équipe et le goût de l’effort. Des valeurs que je souhaite mettre au service de Castres et de ses habitants, pour construire ensemble une ville plus bienveillante, plus moderne et plus humaine.

Xavier Bories en questions

C’est arrivé tout à fait par hasard ! J’étais commerçant en centre-ville et la municipalité de l’époque ne faisait rien pour améliorer notre ville : pas de travaux, pas de sécurité, et le centre-ville se remplissait de SDF de plus en plus agressifs. Je pouvais agir sur mon commerce, mais pas sur mon environnement.
J’ai aussi été à l’origine du premier marché de Noël avec la complicité du directeur de l’Office du Tourisme, sur les quais du Lido, sans le soutien de la municipalité… qui estimait le projet sans intérêt ! J’ai donc commencé à me poser la question de m’investir dans une équipe municipale pour apporter de la modernité et de la sécurité en ville.
Parallèlement, je participais aux cercles de réflexion d’Alain Madelin qui regroupaient des chefs d’entreprise. On y retrouvait notamment Nicole Jeanrot, Pascal Bugis et Bruno Gasc. Quand Pascal Bugis s’est présenté à la mairie de Castres, Nicole Jeanrot a souhaité le rejoindre et m’embarquer dans l’aventure. Un soir, elle m’a appelé pour m’annoncer que j’étais sur la liste de Pascal Bugis avec elle. Je lui ai dit que je n’avais pas envisagé sérieusement d’être candidat. Elle m’a répondu : « Si, si, j’ai négocié, vous ne pouvez pas me laisser tomber ! » Voilà comment je me suis retrouvé sur la liste de Pascal Bugis. Finalement, peut-être qu’il n’y a pas de hasard.

C’est avant tout la droiture. Je suis très rigoureux. Je suis Capricorne, ce n’est pas pour rien ! J’aime les choses justes. Je suis inspiré par Charles de Gaulle, même s’il serait peut-être dépassé aujourd’hui. Mais ça a quand même été quelqu’un de droit et rigoureux. Je suis aussi admiratif de Pierre-Paul Riquet, qui a su construire quelque chose d’extraordinaire pour son époque : le canal du Midi, un lien humain et commercial entre les Hommes.

D’abord parce que j’ai de l’expérience professionnelle, personnelle et politique. J’ai toujours eu l’habitude de mettre un pied devant l’autre et de ne jamais me précipiter. J’ai commencé la politique en tant que conseiller municipal, puis adjoint, puis vice-président de la Communauté d’Agglomération. Et je pense que je suis arrivé à une étape où je dois franchir un pas supplémentaire dans mon investissement pour la ville de Castres.
Ensuite, parce que c’est une ville que je porte dans mon cœur. Aujourd’hui, notre ville est très belle et j’ai envie de la dynamiser, de lui redonner de la vie, du lien entre ses habitants, une véritable identité avec la fierté d’appartenir à Castres.

Parce que je pense que nous devons passer à une autre étape, comme on change de chapitre dans un livre. Nous sommes face à une nouvelle génération, et même les plus anciens d’entre nous ont envie de sortir, de rencontrer du monde, de retrouver du contact pour lutter contre l’individualisme exacerbé par la période Covid.
Les modes de vie, de consommation, de déplacements ont changé, et nous devons y faire face. Nous devrons prendre en compte les nouvelles aspirations de la population, qui sont aussi les nôtres. J’estime que le maire, et l’élu en général, est là pour faire en sorte que les Castrais soient un petit peu mieux chaque jour.

Ma spécificité, par rapport à d’autres candidats, c’est que je suis originaire de Castres ! Mon ancrage avec cette ville, aussi bien professionnel que familial, est très fort. J’ai vraiment envie de dynamiser ma commune, d’avoir une ville qui vit.
J’y suis tous les jours, je sors tout le temps, et je suis toujours un peu chagriné de voir le centre-ville qui s’appauvrit, des boutiques qui ferment… Alors j’essaie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour lutter contre ce fléau. Quand les choses sont difficiles, il faut se serrer les coudes, à l’instar d’une équipe de rugby. Les Castraises et les Castrais doivent être solidaires pour soutenir leurs commerces, leurs entreprises, leur territoire.

Je choisis mes colistiers par des rencontres, des recommandations, ou parce que certains viennent d’eux-mêmes vers moi. Mais surtout, je les choisis pour leurs compétences. Je souhaite que chaque élu ait une vraie mission. Je ne serai que le chef d’orchestre d’une équipe. Je veux des gens compétents, capables de mettre en œuvre le programme pour lequel nous aurons été élus.

Je veux que Castres soit une ville bienveillante, créant du lien entre ses habitants, et où l’on est fier d’être Castrais. Je veux une ville solidaire, où les habitants se rendent service, se rencontrent et se parlent.
On y arrivera par le sport et la culture, parce que ce sont des vecteurs qui rassemblent. Je souhaite que Castres devienne une référence sportive et culturelle. Je veux aussi une ville festive et animée, où les habitants prennent plaisir à se promener en toute sécurité. Car j’insiste : il n’y a pas de liberté sans sécurité. Sans sécurité, vous ne pouvez pas aller au cinéma, sortir, profiter de votre ville. C’est un point fondamental.

L’autoroute, c’est un atout pour la ville, à condition qu’on sache l’appréhender et s’en servir. Ce n’est pas parce que vous avez une autoroute que les gens viennent. C’est pour ça qu’il faut être actif. On a de quoi séduire avec le musée Goya ou la seule patinoire dans le Tarn à l’Archipel. On a un cadre de vie qui est joli. On a une ville qui est belle. Donc on a quand même des atouts pour faire venir des gens.

Mais il faut garder à l’esprit qu’ils ne vont pas venir tout seul, donc à un moment donné il faudra aller les chercher. Pour cela, il va falloir animer notre ville. Il va falloir également aller chercher des entreprises, des commerces, pour les implanter sur notre territoire. Il n’y a pas de vie dans une commune s’il n’y a pas de travail. L’autoroute sera un atout supplémentaire.

Les trois priorités du mandat, ce sera de ramener de la bienveillance entre les habitants, d’assurer la sécurité de notre ville, et de développer tout le côté festif, animations et touristique. Avec ces trois priorités, il y a quatre projets phares dans mon programme : un Campus des Arts et de la Culture sur la friche du collège des Cèdres, un complexe multimodal pour le sport et les concerts, une maison du commerce en centre-ville, et lancer les fêtes de Castres. Dans le Campus des Arts et de la Culture. Je souhaite également développer TV Castres, une chaîne numérique diffusée sur Internet et les réseaux sociaux, inspirée des formats YouTube, podcasts et lives Twitch, afin de promouvoir notre ville au-delà de ses frontières. Montrer ce qu’on fait, et donner envie aux gens et aux entreprises de nous rejoindre. Sans oublier un projet de construction d’une salle dédiée aux sports de combat.

Dans les 100 premiers jours, les actions concrètes seront de mettre en route les gros dossiers le plus tôt possible, comme celui de la friche du collège des Cèdres. On sait que ce sont des dossiers qui sont longs à monter, parce qu’il y a des projets à développer, des architectes à faire travailler, des cofinancements à aller chercher. Donc la priorité sera de mettre en route tous les gros projets, comme aussi celui du complexe multimodal qui sera géré avec l’Agglomération Castres-Mazamet. C’est certainement le premier des gros projets à réaliser. Et, bien sûr, il s’agira de préparer les animations à venir, sachant qu’un certain nombre sont déjà prêtes à démarrer en nous appuyant sur des associations bénévoles.

La priorité reste de maintenir des finances maîtrisées, mais la marge de manœuvre est correcte, même si elle a tendance à diminuer avec les dotations de l’État qui baissent tout le temps. Malgré tout, la marge de manœuvre est assez importante pour investir. Grâce à l’action de Pascal Bugis, on a modelé le visage de la ville. Elle a été totalement refaite : on a une jolie ville, un joli musée, on a plus qu’à s’ouvrir. Grâce à l’aspect de la ville, je n’ai pas honte de faire venir des gens pour développer le tourisme. On a des moyens pour développer désormais des activités économiques, festives, sportives et culturelles. Il nous appartiendra de trouver des co-financeurs, qu’ils soient publics ou privés.

C’est compliqué parce que mon cœur est très partagé entre les maisons sur l’Agoût, le jardin de l’Évêché et d’autres lieux chargés de souvenirs et d’émotions. Les voyages m’ont permis de comparer, de me rendre compte de la chance qu’on a de vivre à Castres et aussi de ce qu’il nous manque. Mais le symbole de la ville qui me tient à cœur, c’est l’Agoût parce que l’eau est source de vie. On peut tous se retrouver sur les bords de l’Agoût, et faire un bout de chemin ensemble.

C’est le jardin du Mail. Il est très agréable, avec de beaux arbres. Il est méconnu des Castrais, et pourtant c’est un superbe jardin.

Le Raid Agoût, bien sûr ! Ça fait partie de notre patrimoine et des choses que j’aimerais faire revivre. Il y avait aussi le Festival d’Histoire [NDLR : son grand-père Jean a été le créateur du Défilé historique]. Je ne l’ai pas connu, mais c’était quelque chose de fantastique. C’est, malheureusement, un événement qu’on ne pourra jamais relancer, il nécessite trop d’énergie et de bénévoles.

Que les Castrais soient heureux, tout simplement.